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Dyspepsie : quels aliments éviter pour faciliter votre digestion ?

Personne souffrant de douleurs abdominales après un repas

Manger devrait être un plaisir. Mais lorsque la digestion devient lente, inconfortable, voire douloureuse, chaque repas peut se transformer en appréhension. En cas de dyspepsie, certains aliments bien précis peuvent entretenir ou accentuer les symptômes. Identifier ceux qui posent un problème est une première étape essentielle pour retrouver un confort digestif. Dans cet article, nous vous aidons à faire le tri dans votre assiette, sans tomber dans les excès ni la restriction injustifiée.

Pourquoi certains aliments aggravent-ils la dyspepsie ?

La dyspepsie correspond à une gêne localisée dans la partie haute de l’abdomen, souvent après les repas. Elle peut s’accompagner de douleurs, de ballonnements, de nausées ou d’une sensation de digestion inachevée. Ce trouble, bénin mais récurrent, est généralement fonctionnel, c’est-à-dire sans cause organique identifiée.

Certains aliments, par leur nature ou leur mode de préparation, sollicitent davantage l’estomac. Ils ralentissent la vidange gastrique, augmentent la production d’acide ou provoquent des fermentations. Résultat : les symptômes s’intensifient.

Les aliments gras : les premiers à limiter

L’un des premiers leviers pour soulager la dyspepsie est de réduire la part de graisses dans l’alimentation. Fritures, plats en sauce, charcuteries et viandes grasses ralentissent la digestion et favorisent une sensation de lourdeur.

Un repas trop gras oblige l’estomac à produire davantage d’enzymes digestives, ce qui peut irriter la muqueuse gastrique. Mieux vaut privilégier des cuissons douces et des sources de matières grasses de qualité, en petites quantités : huile d’olive, de colza ou avocat par exemple.

Les aliments fermentescibles et irritants : à surveiller de près

Certains légumes, légumineuses ou fruits crus contiennent des fibres difficiles à digérer ou des sucres fermentescibles. Chez les personnes souffrant de dyspepsie, ces aliments peuvent provoquer une gêne importante.

Parmi ceux à consommer avec prudence :

  • Choux (brocoli, chou-fleur, chou de Bruxelles)
  • Légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges)
  • Oignons crus, ail, poireaux
  • Crudités en grande quantité
  • Tomates, agrumes et fruits acides
 

L’idéal est d’introduire ces aliments progressivement, cuits à la vapeur ou en purée, et d’observer les réactions de son organisme.

Les boissons à éviter

Les boissons ne sont pas en reste. Certaines, pourtant très courantes, peuvent aggraver les symptômes digestifs :

  • Le café et le thé fort, qui stimulent la production d’acide gastrique
  • Les boissons gazeuses, qui augmentent le volume d’air dans l’estomac et favorisent les ballonnements
  • L’alcool, irritant pour la muqueuse digestive, même à faible dose
 

Pour préserver votre confort, privilégiez l’eau plate, les tisanes digestives (camomille, mélisse, fenouil) et les bouillons clairs.

Les produits laitiers en fonction de votre tolérance

Les produits laitiers ne sont pas interdits en cas de dyspepsie, mais leur tolérance varie selon les personnes. Le lactose, sucre du lait, peut être mal digéré et favoriser ballonnements ou nausées.

Si vous ressentez une gêne, commencez par limiter les produits laitiers entiers, les yaourts sucrés ou les desserts lactés industriels. Tournez-vous vers des alternatives plus digestes : yaourt nature, lait délactosé ou laits végétaux enrichis en calcium.

Les cuissons grasses ou trop agressives : à repenser

La manière dont vous cuisinez vos aliments joue un rôle majeur dans la digestion. Les cuissons à haute température – friture, grillade, cuisson à feu vif – favorisent la formation de composés irritants pour l’estomac.

Préférez :

  • La cuisson à la vapeur douce
  • Les mijotés à feu doux
  • Les aliments pochés ou cuits en papillote
 

Ces modes de cuisson permettent de préserver les nutriments tout en facilitant le travail de l’estomac.

Les aliments transformés 

Les plats préparés, snacks salés, sauces industrielles et produits ultra-transformés sont souvent riches en additifs, sucres cachés, graisses de mauvaise qualité ou édulcorants, autant de composés susceptibles d’aggraver les troubles digestifs.

Misez autant que possible sur des repas faits maison, simples, composés d’ingrédients bruts. Votre estomac vous remerciera.

Le rôle de l’anxiété dans la dyspepsie

La composante émotionnelle est souvent sous-estimée. Pourtant, l’anxiété chronique peut entretenir ou aggraver les symptômes digestifs. L’intestin est un organe sensible aux variations de l’humeur, via le système nerveux entérique.

Comprendre ce lien entre stress et digestion est une première étape pour mieux vivre avec la dyspepsie. Des approches naturelles comme la respiration profonde, la cohérence cardiaque ou la phytothérapie peuvent apporter un soulagement durable.

La dyspepsie n’impose pas un régime strict, mais invite à mieux choisir ce que l’on met dans son assiette. En identifiant les aliments qui vous conviennent le moins – gras, acides, fermentescibles – et en adoptant une alimentation plus douce, vous pouvez retrouver un confort digestif durable, sans renoncer au plaisir de manger. Chez Belloc, nous croyons en une approche progressive, bienveillante et naturelle, pour accompagner chaque digestion.

Illustration de fibres (FOS)

Amicorum honest quidem dum rogemur

Illud tamen clausos vehementer angebat quod captis navigiis, quae frumenta quidem alimentorum copiis solitarum propinquantis aerumnas exitialis horrebant.

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